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Ainsi font, font, font…

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Ainsi font, font, font…
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25 septembre 2010

Ici et maintenant…

Profiter des premières gouttes qui nous retiennent à l'intérieur et se rappeler des beaux jours…
se souvenir des vacances, et les repasser à rebours…


Se souvenir des retrouvailles, des cousinades,

des bandes d'enfants joyeux s'ébrouant dans les torrents

ou faisant de la crique délaissée leur royaume d'un soir…

orchestrer de grandes tablées,

se réjouir en pensant combien ces mêmes moments ont compté pour l'enfant que l'on a été

… se promettre que ni l'automne ni l'hiver ne seront une parenthèse pour la famille et les amis,

envisager 1000 goûters, autant de dîners, et de belles virées…

 

 

Fêter quelques saints familiaux, souffler quelques bougies, souffler tout court

(re)prendre des forces

se faire vampiriser par ses p'tits gars parce que, semble-t-il, c'est aussi comme ça qu'on grandit

(même si c'est fatiguant pour les mamans)

admirer les progrès accomplis par chacun…

…et réaliser que cet hiver nous n'aurons plus de "bébés" à la maison…


définir une nouvelle fois ses priorités, repenser son organisation, prendre des résolutions…

…savoir que la vie se chargera sans doute de les bousculer en cours d'année… et l'accepter…


Prendre son temps, donner du temps,

flâner,

Prendre le temps nécessaire

juste ce qu'il faut pour se dire que, mine de rien, on l'aime bien son quotidien à 100 à l'heure

qui signe "qu'on marche avec la Vie" !


Se réjouir des rencontres, se féliciter des amitiés qui en sont nées…

espérer se revoir…

Penser très fort qu'il ne peut en être autrement !

 

Se répéter qu'on est chanceux,

Être convaincue que si les beaux jours semblent loin déjà, il y a du bonheur aussi aujourd'hui

malgré la pluie, oui, malgré la pluie…

apprendre à savourer la grâce de chaque jour

là où est l'important…

 

ICI ET MAINTENANT


 

 

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9 juin 2010

Une cuillère pour…

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Il va y'avoir du SPORT !
Mais moi j'reste tranquille…


enfin… J'ESSAIE !!!

25 mai 2010

Marathon

Tout y est :

la rage, les larmes, l'arrachement des derniers mêtres,

la jubilation d'être le 1er à franchir la ligne d'arrivée que sont les bras de maman pour y prendre la meilleure place !

…et même…  la bouteille d'eau !!!

 

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 Depuis 1 mois, tout mon petit monde marche, court, se bouscule… et trouve son équilibre !

Chacun à son rythme,

un sprint, une course d'endurance, les deux à la fois

et toujours la même satisfaction de s'être dépassé, d'être aller plus loin…

en somme, ça ressemble un peu à notre vie ! à la Vie !

***

Autant vous dire, qu'ici, plus que jamais, y'a pas de surplace !!!

 

27 avril 2010

Buzzez, buzzez, bonnes gens !

Elle a du talent 

et c'est par ici !

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Et oui, elles ont des doigts d'or mes copines ;-)

Bravo Flo !!!

 

 

9 avril 2010

Entretiens avec un vampire !

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Robert n'a qu'à bien se tenir !

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20 mars 2010

En image…

 

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Gabrielle

Intuitivement, j'étais sûre qu'une fille cernée par 2 garçons saurait tirer son épingle du jeu !

Aujourd'hui, l'Histoire me donne raison !!!

Merci pour vos comm' lus avec plaisir comme toujours : Beaucoup d'entre vous avait la bonne réponse !

Merci aussi à ceux qui ont supporté les garçons :

un progrès de triplés n'arrivant jamais seul, d'autres pas devraient résonner bientôt :

A qui le tour ???

Affaire à suivre…

 

16 mars 2010

Pas à Pas…

 

Dimanche 14 mars, dans les cris, les rires, la cohue familiale…

De petites gambettes ont créé l'enthousiasme, l'excitation et l'admiration générale

Quelques petits pas encore instables mais confirmés les jours suivants !

***

Bonne nouvelle, me direz-vous,

mais lequel des trois ???

***

En attendant vos réponses, voilà ce que Louis a rapporté de l'école

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Lorsque Nicole se fait oracle…

Maman médite… !!!

12 mars 2010

À livre ouvert…

elle m'avait taguée  !

Le temps passe, et voilà que je ne réponds enfin…

Tout vient à point…, me direz-vous ?!!!

Mouais, c'est sûr !…  mais faudrait voir à quand même pas abuser de la patience de tes Blogocop's, Marionnette !!!

Allez, hop, on y va : un petit point sur mes lectures (enfin, ce qu'il est reste entre 3 couches et une machine !!!)

 

Plutôt corne ou marque-page ?

Ni l'un ni l'autre : Les marque-pages ici finissent tôt ou tard par disparaître; quant à corner les pages d'un bouquin ? A cette simple évocation, j'entends encore Maman nous sermonner sur le soin qu'il faut apporter aux livres (qu'il ne faut pas non plus laisser ouvert sur la tranche, si vous vous souvenez bien de la leçon !)

As-tu déjà reçu un livre en cadeau ?

Oui !

C'est aussi parfois un moyen élégant d'adresser un message… pour qui sait lire entre les lignes !

Lis-tu dans ton bain ?

2 bains par an = 2 lectures "balnéaires" par an (on se rassure, le reste du temps, je me douche quand même ;-) )

Quoi qu'il en soit, en immersion la lecture s'impose : au grand dam des enfants, neveux et cousins en été qui se voient refuser  cabrioles, plongeons et autres bombes dans les piscines quand Marionnette est dans l'eau… un livre à la main :    le papier ça craint l'eau, voyons !!! Alors… fuyez mauvaise troupe !!! !

As-tu déjà pensé à écrire un livre ?

Penser, non, caresser ce rêve, oui !

Mais une certaine pudeur m'empêche de me coucher sur le papier…

N'est pas Stendhal qui veut !

J'ai cette sorte de lâcheté qui veut qu'on préfère ne rien faire plutôt que de faire des choses médiocres…

 

Que penses-tu des séries de plusieurs tomes ?

De très bons souvenirs de jeunesse…

Cela fait longtemps que je ne m'y suis pas risquée : moins de temps et la peur de perdre trop facilement le fil…


Aimes-tu relire ?

Oui, les classiques !

lorsque chaque lecture enrichit et donne un nouvel écho à la précédente…

lorsque la création de l'écrivain devient re-création à chaque nouvelle lecture…


Rencontrer ou non les auteurs des livres que l'on a aimés ?

Les auteurs de livres historiques ou politiques, oui, ils leur restent des choses à nous apprendre sans doute…

Mais, pour l'autre Littérature, le texte suffit, c'est là qu'à lieu la rencontre !


Aimes-tu parler de tes lectures ?

Oui, je les évoque parfois dans mes discussions pour étayer mes réflexions… et avoir raison, forcément !!!


Comment choisis-tu tes livres ?

Surtout par le bouche-à-oreilles…

Et parfois la presse…


Une lecture inavouable ?

???

Un Arlequin, il y a 15 ans, ça compte ?!!!


Des endroits préférés pour lire ?

Dans mon lit

ou encore, sur un transat, au soleil !

Lecture en musique ou en silence ?

Silence !


Livre électronique ?

Pouahhh !

C'est oublier un peu vite que Mari Honnête est imprimeur, m'sieur,'dame !


 

Un livre pour toi serait...

Un moment de Vérité


Lire et manger

Grignoter…

Oui, je sais, c'est mâââll !


Quel est le livre que tu lis actuellement et quel sera le prochain ?

Fini : L'Élégance des Veuves, d'Alice Freney

 
En cours : Le Carême pour les Cancres,

Un Chemin de Promesse, de Mathilde et Édouard Cortés

et

Mélancolie Française d'Éric Zemmour

 

A venir : L'Homme au Ventre de Plomb de Jean-François Parot

Et inlassablement : A la Queue Leu Leu, Origine d'une Ribambelle d'Expressions Populaires par Gilles Guilleron, excellent livre offert durant l'attente des bébés par cette gentille bloggeuse, dévoré à la Maternité pour tromper (efficacement !!!) le temps, et relu depuis régulièrement au gré du hasard…

 

Allez, je renvoie la balle , puis , puis !!!

11 janvier 2010

2010 : Sainteté-Bonheur !

A chacun de vous, aux vôtres,
à ceux que vous aimez,
1000 petits bonheurs à savourer en 2010
pour en faire une belle et sainte année…

Une petite rétrospective de 2009 parce que c'était aussi une jolie année

avec beaucoup de joies, quelques peines,

de ces peines qui font les joies quand on rassemble l'Essentiel !

11 décembre 2009

En Avent !

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 Pastorale des santons de Provence

 

Tout a commencé par un prodigieux silence, soudain déchiré par un solo de trompette inattendu. C’était l’ange Boufareu*. Appelé comme ça à cause des grosses joues à force de jouer de la trompette chaque fois que le Bon Dieu est content. Et cette nuit-là, jamais il n’avait été aussi content de sa vie, le Bon Dieu: il allait être papa .Saint Joseph et Marie, les pauvres, ils faisaient peine. Saint Joseph marchait devant; il essayait de couper le vent à la Sainte Vierge.

Saint Joseph: Quelle misère! Pas d’argent, pas de maison, et une femme qui va accoucher en pleine nuit… Attends, je vais te porter…”

Saint Joseph? Il n’y a pas plus brave que cet homme. Et même quand il s’est aperçu que le cabanon était une étable, il a eu un peu honte de déranger le boeuf et l’âne. Bien sûr, ce n’étaient que des bêtes, mais elles avaient travaillé toute la journée, et elles avaient le droit de dormir comme tout le monde. Et puis, il avait trop de soucis en tête parce que la Sainte Vierge, elle, elle venait d’entrer dans les douleurs…

Le boeuf: “Puisqu’on peut pas se rendre utile, on pourrait toujours dire une prière…

Saint Joseph: Les prières, elles sont pas encore inventées, c’est justement pour ça que le petit il doit venir sur la Terre…

 Le Boeuf: En attendant, on pourrait toujours se mettre à genoux.”
Boufaréou montait dans le ciel, aussi haut, aussi vite qu’il pouvait, pour annoncer la bonne nouvelle au monde. Ses collègues les anges, les jeunes, les minots, ceux qui ont la voix douce, leur ont chanté une petite chanson. Et alors les miracles se sont succédé à une allure extraordinaire. C’étaient pas des grands miracles, juste des bonnes manières que le Bon Dieu faisait aux gens pour montrer qu’il était content que les choses se soient bien passées…

 Le premier miracle, il est tombé sur le meunier. C’était le plus feignant de tout Bethléem. Sous prétexte que sa femme était partie avec un Espagnol, il refusait de moudre la farine. On était en décembre et le blé de la saison s’entassait toujours dans son grenier. Il passait ses journées à boire du pastis, et la nuit, pour que les ailes de son moulin ne le dérangent pas, il les attachait avec des cordes grosses comme des troncs d’arbres.

 Le Meunier:Je ne sais pas ce qui me prend, mais il me semble que j’ai envie de travailler… Où il est, ce divin petit … Je vais lui porter un sac tout de suite, .. deux … non, trois...”

Entre nous soit dit, pour le Bon Dieu, faire marcher un moulin, même sans mistral, c’est un jeu d’enfant… Mais faire sortir du lit ce grand feignant de meunier et lui faire parcourir la campagne avec un sac de cent kilos sur la tête et un de cinquante sous chaque bras, c’et peut-être le plus grand miracle qu’il ait jamais fait…

Boumian, son métier, c’était de voler des poules. Le gendarme, son métier c’était d’arrêter les boumians. Ca faisait vingt ans qu’ils se couraient après. Or, précisément cette nuit- là, on entendit dans le poulailler de Roustido un gros rire triomphant: c’était le gendarme qui venait de prendre enfin le Boumian en flagrant délit.

 Le Boumian:Je suis sûr que vous avez envie de me remettre en liberté.

 Le gendarme: Comment tu le sais?

 Le Boumian: Parce que moi c’est un peu la même chose: la dinde, j’ai envie de la rendre à son propriétaire.”
Mes collègues les anges ont changé de répertoire. Mais quoi qu’ils chantent, ça fait toujours le même effet: ça réveille dans le coeur des Hommes : des choses qu’ils ne soupçonnaient pas, qu’ils avaient oubliées. Même ce poltron de Pistachié, même sa femme, la poissonnière, ils se sont sentis soudain bizarres, comme s’ils étaient en train de changer de peau.

 La Poissonnière:J’ai des cauchemars. Le poisson que je vais leur vendre demain, ça fait plus de huit jours que je l’ai.

 Pistachié: Qu’est-ce que ça peut te faire, puisque c’est pas toi qui le manges?

 La Poissonnière: Viens voir, vite… Regarde ces rascasses: on les dirait vivantes! Comme elles ont l’oeil clair!

 Pistachié: Alors ce serait vrai que ce niston, c’est le Bon Dieu qui nous l’envoie?”

  La bonne nouvelle et la jolie musique n’avaient aucun effet sur Roustido. Il n’ y avait que lui qui soit riche. C’est lui qui a mis à la porte Saint Joseph et la Sainte Vierge.Mais sa fille, Mireille, y avait pas plus joli, pas plus gentil. Mais jamais il ne donnerait sa fille à un pauvre. Mireille, ce soir-là, était partie de chez elle pour ne jamais plus revenir. Roustido, aux trois quarts fou, battait la campagne en hurlant: Mireille! Mireille! Mireille!”
Mais Mireille ne l’entendait pas. Elle était dans les bras de Vincent et elle disait qu’elle y resterait toute sa vie. Vincent était un garçon raisonnable et il commençait à s’inquiéter.

 Vincent:Je ne demanderais pas mieux que de te mener devant le maire.

Mireille: Mène-moi d’abord voir ce petit bébé qui vient de naître.

 Vincent: Je te mènerai où tu voudras, mais entre nous soit dit, les femmes, c’est un peu difficile à comprendre…”

Le Berger savait qu’il se passe quelque chose de pas ordinaire, quelque chose de bien, et que c’est de la joie qui arrive. Seulement, il n’irait pas voir le petit. Parce qu’il avait un chien, et qu’ il était mort ce matin. Toute la joie du monde lui passait à côté.

 Le Berger: Quoi? Mais c’est pas possible… Mon chien remue… Petit Jésus… Mon troupeau, je te le donne… Et mon chien, si tu me le demandes, aussi… Mais tu me le demanderas pas…

Les bras toujours levés et le bonnet de nuit sur la tête, le Ravi est venu se mêler à la foule. Il prenait l’aveugle par le bras, mais ne savait pas où aller. Boufaréu donnait un petit coup de trompette.

 Le Ravi:Il faut que tu sois heureux quand même, un jour comme aujourd’hui. Viens avec moi, je te raconterai tout, je te dirai comment ça se passe, j’ai de l’imagination. Comme je te le dirai, moi, ce sera encore plus vrai que nature.

Tous les gens étaient là, paralysés de surprise et de joie. Ils sont tombés sur leurs genoux et ils se sont mis à chanter à pleine voix… Ils avaient apporté des cadeaux: le révolver du gendarme, des rascasses, le chien du berger, des balles de farine…

 La Sainte Vierge:Berger, mon fils sera berger comme toi, plus tard . Il sera le berger des Hommes. Et les Hommes n’ont pas besoin de chien pour qu’on les garde. Ils ont besoin d’amour.

Dehors venait d’éclater un tintamarre terrible. C’étaient les Rois Mages. A force de regarder l’étoile qui devait les conduire à Bethléem, ils avaient tous un peu le torticolis. Ils étaient partis depuis des mois et ils avaient juste un quart d’heure de retard à cause d’un de leurs chameaux qui traînait la jambe.

 Le Ravi:Dans les mains, il tient une urne. Ce qu’il y a dedans, je le sais pas.

 L’aveugle: Il y a de la myrrhe, c’est le parfum le plus subtil de l’Arabie.

 Le Ravi: Que tu es heureux, toi, l’aveugle, tu sens les odeurs qui n’ arrivent pas jusqu’à nous ..”

Et il se passait encore des miracles: la femme du meunier revenait. Roustido a compris qu’il devait faire un geste. Il a pris la main de Mireille, il l’a mise dans la main de Vincent.

 Roustido:Tiens, prends ma fille, tu es pauvre, mais ça m’est égal. Je te la donne quand même.

Et il s’est immobilisé pour toujours, tenant la main de ses enfants serrée dans la sienne. Il venait de gagner le paradis sans le faire exprès.Et personne ne dit plus rien. Et ils ne bougeront plus jusqu’à la fin des siècles. C’est le destin des santons.

*L’ange Boufareu est le messager de la naissance du petit Jésus. Le plus célèbre est l’ange Boufareu, celui qui souffle, tient une trompette et guide la population vers l’étable. En général, il est suspendu au dessus de l’étable où est présentée Jésus.


Merci à la Marie des Anges et à Estelle

pour cette belle initiative des "crèches missionnaires"

 

Découvrez la playlist Jésus est né en Provence avec Les Petits Chanteurs d'Aix-en-Provence

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